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Étymologiquement, le mot « stress » provient du latin « stringere » : mettre en tension.
En Anglais, il signifie  » contrainte « .

Le mot stress englobe différentes réactions de l’organisme, biologiques et psychologiques, face à une situation nouvelle quelle qu’elle soit, dangereuse ou pas.
Chaque personne réagira différemment face à un évènement qu’il jugera traumatisant.

Le stress peut atteindre toute personne, épisodiquement ou chez certains fréquemment, devenant un véritable handicap dans la vie quotidienne.

Le stress déclenche dans le corps une réaction d’adaptation de l’organisme face à ce qu’il ressent comme une agression ou une perturbation.

Lorsque cet état dure trop longtemps ou se renouvelle trop souvent, il va entraîner des symptômes psychiques ou physiques et pourra conduire à un épuisement total.

Le stress peut même déclencher de nombreuses pathologies : par exemple les maladies cardio-vasculaires, l’eczéma, la migraine, une dépression, etc….
Le stress entraîne un complet déséquilibre du système nerveux : le stress excite le système nerveux hypotalamo hypophysaire et surrénalien ce qui provoque une hyper sécrétion de cortisol, hormone du stress.
Le système sympathique répond en provoquant une libération d’adrénaline responsable, entre autre, d’une augmentation de la fréquence cardiaque.

Dans la nature un léger stress permet une réaction rapide face à une situation inattendue mais si cela se répète ou si c’est trop intense, le résultat sera inverse et aura même un effet paralysant et permettra même à des maladies de se développer.

Récemment, des chercheurs de l’Institut médical Erasmus de Rotterdam ont dirigé une étude qui pourrait permettre d’avoir recours à un nouvel outil de détection et d’évaluation du stress.

Les niveaux de cortisol, hormone du stress, peuvent actuellement être mesurés par un dosage sanguin mais il ne donne qu’une évaluation instantanée du stress ressenti. Il faudrait donc faire ce dosage immédiatement.

L’équipe du Dr Laura Manenschijn a découvert une nouvelle approche qui permet de suivre les variations des niveaux de cortisol sur plusieurs mois : l’analyse des cheveux.

L’étude a été réalisée sur des échantillons de 3 cm de long de cheveux prélevés sur 283 participants, âgés de 65 à 85 ans.
Des mesures très précises des taux de cortisol ont été pratiquées sur une période de trois mois.

« Nos cheveux contiennent des informations précieuses sur nos niveaux de stress. Or des niveaux élevés de cortisol peuvent, à long terme, entraîner, chez les personnes âgées, une augmentation du risque de maladie cardiaque et d’accident vasculaire cérébral (AVC) » explique le Dr Manenschijn.

Les résultats de son étude ont été publiés dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism et confirment donc que les personnes ayant des niveaux élevés de cortisol ont un risque bien plus élevé de maladie coronarienne, d’AVC, d’artériopathie ou de diabète.
Même le stress peut déclencher de graves crises chez un asthmatique,

Et n’oublions pas que le stress aggrave de très nombreuses maladies de peau : eczéma, psoriasis, vitiligo, acné, etc …

Docteur DENJEAN qui tente de rester zen en toutes occasions….

 

 

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