Temps de lecture estimé: 3 minutes
Le cancer colorectal est une maladie des cellules qui tapissent l’intérieur du côlon ou du rectum. Il se développe à partir d’une cellule initialement normale qui se transforme et se multiplie de façon anarchique, à la suite d’une mutation.
La plupart du temps ce sont les polypes qui se transforment, mais bien sur pas systématiquement.
Or, le cancer du côlon deviendrait décelable par l’analyse des selles.
C’est le résultat de travaux de l’hôpital Henri Mondor de Créteil (Université Paris Est, Val de Marne).
Lors de ces travaux les chercheurs ont analysé des bactéries de la flore intestinale et les bactéries présentes dans les selles et selon eux cela permettrait de dépister le cancer du côlon.
Ils ont mené une étude comparative menée sur 500 Français et Allemands ayant déjà subi une coloscopie et cette étude a permis d’identifier 22 types de bactéries du microbiote.
Ces bactéries se sont révélées différentes selon que le sujet était malade ou non.
De plus, il semble que des gènes associés à ces bactéries entraînent au niveau du côlon des effets pro-cancéreux.
Les chercheurs ont en effet une explication :
« Ces bactéries sont sans doute sélectionnées par notre mode de vie, par exemple alimentaire ou par notre surconsommation en médicaments et enfin aux adjuvants diététiques en tous genres ».
Lors de leurs recherches ils tentent de simplifier le séquençage des bactéries afin de le rendre beaucoup moins coûteux.
Il faut rappeler que le cancer colorectal est le 3 ème cancer le plus fréquent en France et malheureusement le 2 ème cancer le plus mortel.
Certaines personnes peuvent contracter le cancer colorectal en raison d’une prédisposition héréditaire. Mais dans 75% des cas, l’hérédité n’est pas en cause.
Il atteint 42.000 personnes par an (23.200 hommes et 18.900 femmes) et est responsable de plus de 17.500 décès.
Sa fréquence augmente après 45 ans.
Le pic de fréquence est de 72 ans chez les hommes et 75 ans chez les femmes.
Et le nombre de cas augmente depuis maintenant une vingtaine d’années.
Les pays les plus touchés sont la France et les pays d’Europe de l’Ouest, les U.S.A, l’Australie et plus récemment le Japon.
Par contre, ce cancer est beaucoup plus rare en Amérique du Sud, en Asie et surtout en Afrique.
L’alimentation c’est certain, joue très certainement un rôle important dans le développement de ces cancers avec de plus un trop grand apport calorique riche en graisses animales.
L’obésité est aussi un facteur favorisant.
Par contre, la consommation régulière de fibres sous forme de légumes, fruits et céréales ainsi que l’exercice physique régulier ont un rôle protecteur certain.
Le tabac est aussi un facteur favorisant ainsi que l’alcool.
Docteur DENJEAN qui est très attentive à cette évolution surtout quand il s’agit de la régression des cancers.
Merci Docteur, votre texte a produit tous ses effets auprès de mes proches. Il est vrai que j’ai perdu mes parents suite à cette maladie et que j’avais accepté sans réagir. Quand mes enfants ont abordé le sujet, ils ont insisté sur le fait héréditaire et à mon laxisme.
Docteur je vous sais gré d’avoir mis en avant la prévention. Merci infiniment.
Nous allons procéder au dépistage et à un meilleur contrôle de notre alimentation.
Plusieurs études ont mis en évidence le rôle de la consommation de brocoli dans la prévention du cancer du colon. J’ai augmenté ma consommation de cet excellent légume.
Enfin un traitement qui peut supprimer tous les inconvénients liés à la colposcopie. La coloscopie est un examen qui peut déboucher sur des complications graves, même si elles sont rares. Pour cette raison, le consentement éclairé de la personne doit être obtenue par le médecin sur présentation du rapport entre les risques et les bénéfices encourus. Quelques jours avant, un bilan sanguin est souvent à effectuer dans un laboratoire d’analyses médicales pour vérifier les facteurs de coagulation. S’ils sont trop justes, la coloscopie peut être reportée en raison d’un risque de saignement lors de l’examen.