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Le passage à l’heure d’été, fin mars, a fait perdre une heure de sommeil.
Ce changement d’heure à de lourdes conséquences car on estime qu’il dérègle l’horloge biologique bien plus que le jetlag.
Une étude américaine faite par des chercheurs de l’American College of Cardiology, basé à Washington, et publiée récemment dans la revue en ligne Open Heart démontre que le nombre de crises cardiaques augmenterait au moment du changement d’heure d’été.
Inversement, le mardi suivant le passage à l’heure d’hiver qui nous fait gagner une heure de sommeil dans la nuit du samedi au dimanche précédent, le nombre de crises cardiaques chute de 21%.
Les chercheurs ont étudié les causes d’admission pour un problème cardiaque aux urgences des hôpitaux non-fédéraux du Michigan.
Cette étude à été faite sur les quatre dernières années.
Les urgences de ces hôpitaux ont enregistré une hausse moyenne de 34% des infarctus entre la semaine précédant le passage à l’heure d’été et le lundi suivant.
Avec un pic de 25% le premier lundi suivant le changement en heure d’été, 25% de plus par rapport aux autres lundis de l’année.
Puis les infarctus diminuent ensuite progressivement les jours suivants.
Les chercheurs concluent donc que les personnes avec un risque de maladies cardio vasculaires présentent un risque accru après le passage à l’heure d’été.
Deux explications évidentes pour ce phénomène :
Le manque de sommeil bien sûr, mais aussi le stress (causé par la perturbation du cycle du sommeil et le fait de commencer ainsi une nouvelle semaine de travail).
D’ailleurs, une étude française a prouvé que la consommation de médicaments (surtout les psychotropes) augmente de 19% au moment du changement d’heure.
Docteur DENJEAN qui a toujours du mal à supporter le passage à l’heure d’été.
Mais la France conserve cependant une situation particulière : son heure d’hiver ne correspond pas à l’heure de son fuseau horaire géographique. En 1945, le gouvernement français a choisi d’avancer l’heure légale d’une heure par rapport à son fuseau de référence, le méridien de Greenwich. Ainsi, depuis 60 ans, l’heure légale française est fixée à GMT + 1 heure. En décidant d’adopter un horaire d’été en 1975, la France a donc choisi d’accentuer encore ce décalage.
Conséquence : en hiver, l’heure française a une heure de « retard » par rapport à l’heure du soleil et, en été, elle en a deux ! Ainsi, l’été, à 14h, heure « française », il est midi à l’heure du soleil. D’où l’expression d’heure d’été « double ». D’après l’ACHED, l’Association contre l’heure d’été double, l’Espagne et les pays du Bénélux seraient les seuls autres pays au monde à conserver un tel système. La Russie, la Chine, les pays baltes et le Portugal l’auraient abandonné. Elle demande aujourd’hui à la France de faire de même.
Gagner une heure perdre la vie ?
En effet, cela dérègle notre horloge interne, et c’est encore pire pour les personnes âgées, les malades et les nourrissons, dont se moquent bien les précurseurs qui nous gouvernent !
Quant aux personnes qui justifient cela par « les longues soirées » d’été, peut être qu’elles n’ont pas à se coucher tôt (donc quand il fait encore jour) et se lever tôt (pleine nuit) comme beaucoup de travailleurs, elles sont bien égoïstes, on n’impose pas une heure artificielle à toute la société juste pour que certains puissent jouir de leurs loisirs ! Non au changement d’heure, oui à une heure fixe toute l’année : l’heure du méridien !
Encore une année où l’on va encore subir l’obligation de ce décalage horaire. C’est totalement inutile et stressant pour tout le monde.